Peter, rafraîchissez-nous la mémoire. Qu’est-ce que SmartCuisine a de si particulier ?
Peter : « SmartCuisine est en fait un concept simple et infaillible : vous prenez un produit et vous le mettez dans un four de régénération en fonction de la couleur indiquée. Le four fournit automatiquement la bonne température et le bon temps de cuisson, de sorte que le plat peut immédiatement être servi. Le système est à la portée de tous. »
Depuis combien de temps travaillez-vous sur SmartCuisine ?
Peter : « Notre aventure a commencé en 2022 avec notre premier client, la maison de soins Witte Meren à Mol. Et depuis, je dois dire que tout se passe très bien. Nous avons acquis beaucoup plus d’expérience et les problèmes initiaux sont pratiquement résolus, tant au niveau du processus de production que de la partie commerciale. »
D’autres clients ont depuis adopté SmartCuisine ?
Peter : « D’autres maisons de repos et de soins ont rejoint le mouvement, comme MKL et Zusterhof à Geel. Quelques écoles ont fait de même, dont SBS Rapertingen. Ce n’est certes pas une croissance spectaculaire, mais c’est tout à fait normal, car la plupart de nos clients sont liés à des appels d’offres. Et tout ça, ça prend évidemment du temps. Nous avons l’intention d’étendre le concept. À l’automne, nous lancerons une campagne à grande échelle avec l’agence de communication SirFish pour promouvoir SmartCuisine. »
Comment réagissent les clients actuels ? Sont-ils satisfaits ?
Peter : « Les réactions sont élogieuses. Le concept semble séduire les clients et tient toutes ses promesses. Ils ne doivent plus se soucier de rien. »
Souhaitez-vous également attirer d’autres secteurs ?
Peter : « C’est l’idée, oui. En fait, le concept convient à tous les endroits où des repas sont servis à des groupes d’environ 100 à 150 personnes. Nous voulons aussi nous adresser aux camps de jeunes, par exemple. SmartCuisine est la solution idéale, surtout dans une optique de sécurité alimentaire. Chaque année ou presque, on peut lire dans les journaux que des camps ont été arrêtés à cause d’une intoxication alimentaire. Une autre piste est celle des restaurants sociaux de quartier organisés par de nombreuses communes. Les gens peuvent y manger à moindre coût et rencontrer d’autres personnes. »
Avec SmartCuisine, vous avez déjà accumulé beaucoup d’expérience dans les maisons de repos et de soins et les écoles. Avez-vous personnellement appris quelque chose ?
Peter : « Tout à fait. Le fait de travailler plus souvent avec les maisons de repos et de soins m’a fait prendre conscience de l’importance de l’expérience culinaire pour les résidents. C’est un triste constat, mais le repas est souvent le meilleur moment de leur journée. Heureusement, les soignants adhèrent également à cette philosophie. Il fut un temps où on ne s’intéressait qu’aux nutriments et où on servait des repas sans sel et pauvres en sucre. Alors que l’expérience et les saveurs sont si importantes ! Pensez par exemple au lapin aux pruneaux, un plat plus très populaire de nos jours. Mais ces personnes en raffolent, bien plus que d’un taboulé méditerranéen. Au début, cette question n’entrait pas vraiment en considération au stade de la R&D. Mais avec le temps, j’ai commencé à voir les choses différemment. Voir les gens apprécier leur repas, ça fait vraiment chaud au coeur. Cela contribue vraiment à la qualité de vie dans ces institutions. »