27.04.2023

Emploi à l'honneur: Marleen

Tous ceux qui sont déjà passés par Deliva sont unanimes : la cantine est le lieu incontournable ! Vous y êtes soignés aux petits oignons. Que vous ayez envie d’une salade saine, d’une tasse de soupe ou d’un repas chaud complet, Marleen prépare tous ces délices avec amour. Mais saviez-vous qu’elle s’occupe également de bien d’autres tâches ? Elle n’a pas l’habitude de donner des interviews – ce n’est pas sa tasse de thé – mais elle a accepté avec plaisir de répondre à nos questions pour cette édition de notre magazine.

Depuis combien de temps travailles-tu chez Deliva ? 

Marleen : « Je travaille ici depuis maintenant dix ans. »

 

Et comment es-tu arrivée ici ?

Marleen : « J’avais un travail très prenant au restaurant 5 th Avenue. Ensuite, je me suis retrouvée dans le catering via le même employeur, et les horaires me convenaient mieux. Lorsque cette entreprise a cessé ses activités, je n’ai pas voulu retrouver cette agitation. Ma sœur travaillait à l’époque chez Umami, c’est ce qui m’a donné l’idée de postuler ici. J’ai débuté au service high care, dans les préparations froides. »

 

Quelle fonction occupes-tu aujourd’hui chez Deliva ?

Marleen : « Le service high care n’existe plus aujourd’hui. Je suis devenue assistante dans la cuisine d’essai du département R&D, ce que je fais encore aujourd’hui. Je m’occupe également du catering pour la cafétéria. J’exerce en fait deux fonctions. »

À quoi ressemble ta journée de travail ?

Marleen : « En principe, je commence par préparer la cafétéria. Je fais la vaisselle de la veille, je nettoie la machine à café et je range. Ensuite, j’assiste Marco dans la cuisine d’essai. Je la nettoie, j’aide à tout préparer et je pèse les épices pour les recettes. Pour 11 heures, je veille à ce que toutes les préparations pour le repas de midi soient chaudes et à ce que le buffet soit dressé. »

 

Tu ne manques apparemment pas de travail.

Marleen : « En effet. Beaucoup de gens ne savent pas que je travaille aussi pour la cuisine d’essai. Lorsque je prépare tout pour Marco, je remarque souvent des regards vers mon chariot. Ils pensent probablement que tout est destiné au repas de midi. Ils sont parfois déçus ! » (rires)

 

Tu arrives à faire tout ça ?

Marleen : « Parfois, c’est effectivement plutôt mouvementé. Parce qu’il y a beaucoup à faire. Je coupe les légumes pour les salades, je fais cuire les sandwichs, je veille à ce que tout soit chaud à temps… C’est lourd, mais je le fais avec plaisir. En cas de surcharge de travail inattendue dans la cuisine d’essai, je dois vraiment accélérer pour arriver à tout faire. Les gens sont parfois un peu déçus lorsqu’il y a un peu moins de salades. Ça me touche. Mais voilà donc la raison. »

Krijg je dat allemaal gebolwerkt?

Marleen: “Soms is het inderdaad hectisch. Want er komt wel wat bij kijken. Ik snij de groentjes voor de salades, bak de broodjes af, zorg ervoor dat alles op tijd warm is, … Het is heavy, maar ik doe het wel heel graag. Als het onverwacht druk is in de testkeuken, moet ik echt wel tempo maken om alles gedaan te krijgen. Mensen reageren soms ietwat teleurgesteld als er wat minder salades zijn. Dat raakt me. Maar dat is dus de reden.”

Afbeelding

« C’est dans ma nature de prendre soin des gens »

Marleen

Cela te plaît de travailler autant ? 

Marleen : « Je sais que tout le monde ne voudrait pas être à ma place, mais c’est dans ma nature de prendre soin des gens. Avant, je faisais aussi de très longues journées. Je n’ai jamais rien connu d’autre. J’ai quatre enfants et j’ai été mère d’accueil pendant onze ans. J’ai besoin de cette agitation. Certains aiment faire du sport, moi j’aime travailler ! »

 

Travailles-tu toujours seule ou te fais-tu parfois aider ?

Marleen : « Je travaille généralement seule, mais ma fille cadette m’aide parfois. C’est justement le cas aujourd’hui. J’avais quatre ou cinq recettes à préparer et c’est le jour des frites… Du renfort est donc le bienvenu. Elle a coupé tous les légumes et fait la vaisselle, cela fait une grande différence. »

 

Il faut le dire, la nourriture est vraiment excellente. Les salades aussi sont délicieuses.

Marleen : « C’est vrai ? Merci ! Les plats chauds sont préparés par la production, je n’ai qu’à les réchauffer. Mais je prépare les salades fraîches. Ce compliment me fait donc plaisir. »

 

Travaillez-vous avec un menu hebdomadaire fixe ou cela varie-t-il ?

Marleen : « Le jeudi uniquement, ce sont toujours des frites. Les autres jours, le menu varie. Je dois toujours attendre un peu avant de savoir ce que je peux préparer. Il arrive que les quantités commandées soient trop importantes ou que la quantité dans l’emballage ne corresponde pas, de sorte que le produit ne peut pas être vendu au client. Ces produits sont évidemment tout à fait propres à la consommation, alors je les prépare. Il faut parfois improviser un peu pour trouver les bonnes combinaisons. Je rêve d’un système qui me permettrait de savoir à l’avance ce que je dois préparer. » (rires)

Quels sont les plats qui ont le plus de succès ?

Marleen : « Certains plats spécifiques ont toujours du succès. Les plats gratinés sont généralement très appréciés, comme les macaronis au jambon et au fromage. Ou les pâtes à la ricotta et aux épinards et les rouleaux de chicons au gratin. Je passe toujours les plats sous le gril pour pouvoir les servir avec une croûte savoureuse. Mais les classiques tels que le vol-au-vent et le rôti de dinde sont également très populaires. »

 

Il s’agit vraiment d’un buffet copieux. Il y en a pour tous les goûts…

Marleen : « Il nous arrive de proposer un vrai repas de fête un jour de semaine ordinaire. Par exemple, nous avons déjà servi du filet de pintade un lundi ! Avant, les gens critiquaient et demandaient les plats qui n’étaient pas disponibles. Mais les mentalités ont beaucoup évolué depuis la crise du coronavirus. Tout le monde est très reconnaissant. Je pense que les gens commencent seulement à se rendre compte que ce n’est pas évident de servir toutes ces bonnes choses. La nourriture étant de plus en plus chère, le fait de pouvoir manger ici gratuitement est une aubaine. »

 

As-tu un plat préféré ?

Marleen : « Personnellement, je raffole des salades. J’évite de manger chaud ici pour ne pas avoir un poids sur l’estomac quand je travaille. Mais je ne peux pas résister à l’envie de manger chaud de temps en temps. J’aime beaucoup le lapin aux pruneaux, par exemple. Et le rôti de dinde ! Il est préparé de manière à ce que la viande reste très tendre. Vous n’obtenez pas ce résultat à la maison. Et j’aime aussi beaucoup les soupes. »

 

Qu’est-ce qui te plaît dans ton travail chez Deliva ?

Marleen : « La mentalité est très plaisante. Je ne suis satisfaite que si les gens le sont aussi. Ici, la gratitude est sincère, ce qui est très agréable. Et l’ambiance multiculturelle me plaît beaucoup. C’est un plaisir de voir toutes ces nationalités manger ensemble ! »

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